(Text)
Firstly, I would like it made known I do not wish to impose my personal views on those who listen to my talks. If you have any queries, please do not hesitate to contact me personally. Although I may not reply immediately, I promise I will.
This time I would like to talk about what zazen means to me. The chapter The Point of Zazen in the Shōbōgenzō begins as follows, “To practice Zen, (jap. sanzen) is zazen”. It can be understood as, "to practice zen is just sit-ting."
Zen master Hōzumi Genshō1 told me that in the Rinzai school seeking zen (sanzen) means to do dokusan or nisshitsu (both mean/ the disciple's replying to the Zen master's question in his private room). It shows that there seems to be a different way of understanding zazen in the Rinzai and Sōtō school.
In Taking the Precepts in Shōbōgenzō, it is written, “The guidelines for Zen Monasteries” says:
(…) in practicing Zen in pursuit of the way, observing the precepts is a prerequisite. If you do not refrain from making mistakes and avoid taking wrong actions, how can you become a buddha, become an ancestor?” (Transl. by Takahashi Kazuaki).
According to Yoshifumi Yuki (1944 -), the Japanese
Buddhist scholar, the precepts - from the points of view of The Brahma Net Sutra - "is born from the meditative equipoise of Vairocana Buddha who pervades all the universe"2.
Logically speaking, becoming one with the precepts means be-coming one with the meditative equipoise of Vairocana Buddha. In other words, it can be said that the pre-cepts are the foundation of zazen.
It is said that zen master Taisen Deshimaru always admonished against treating monkhood as one's profession. There are many ways to interpret these words but in my opinion zen master Deshimaru ad-monished us to practice sincere zazen.
I believe that this is the same reason why many teachers emphasize zazen as the practice of nothing-to-be-attained and nothing-to-be-gained.
Saying that one wants to acquire some supernatural power through zazen is the wrong attitude. Zen master Shunryū Suzuki, one of the pioneers of Sōtō Zen Buddhism in the U.S. often said, "Nothing good will come from zazen.3" This statement too can be interpreted in various ways, but emphasizing this point he may have wanted to help those who misunderstood the practice of zazen.
Zazen is where our faith leads us to. Anyone can do zazen, no matter what their views are, but I believe that if you want to deepen your practice of zazen, you need to receive the precepts. One of the fundamental reason for that is because it is very important to practice zazen supported by vow.
If in zazen we are united with the Buddha's enlightenment, at that moment, nobody needs to ask about one's wrong deeds in the past. The only thing that matters is whether you are sitting sincerely at this very moment or not.
However, I think we should not mistakenly see zen as merely something we do as serious as that might be. Even a thief or a pickpocket, when commit-ting a crime, is completely serious about what he is doing that he becomes one with the action and it is as if his "self" disappeared. But is it an admirable act? I don't think so. Quite the opposite, it is a criminal act. Because both good and bad things may be similar when it comes to the way in which they are performed, I want to emphasize the importance of zazen supported by vow. It makes the whole difference.
Moreover, it is not true to say that because of practicing zazen, you no longer make mistakes. If you stop practicing zazen, as long as you strive to achieve something and cherish evil thoughts, you still make mistakes and are lost in delusion.4
Therefore, it is important to prevent such self-interested endeavours and evil thoughts from arising and once they appear, one should repent. At such time Upavasatha, or a shortened Upavasatha ritual can be helpful. Last time I mentioned that peo-ple who can stay and practice in zen centres and temples are privileged as they can take part in regular repentance ceremonies conducted there.
According to Kenshū Sugawara ⁵, the shortened Upavasatha was created in the early Edō period by zen masters Gesshū Sōkō and Manzan Dōhaku from Daijōji temple. The foundation of their efforts was the hope that every trainee could practice this ritual even when alone or few in number.
I sincerely wish that now through our own individual practice we will repay their kindness.
To summarize, it is important to maintain one's practice of zazen and not to misuse it. That is the reason why our zazen should be based on the precepts. One must not practice zazen in order to deceive others. Emphasizing this point I would like to finish my talk.
Thank you very much for your kind attention.
1 Rinzai school, SHIKE at the Tekishinjuku, and Kyoto International Zendo.
2 Yoshifumi Yuki, "A History of Japanese Buddhist Thought", World Scripture Publishing Society, 1979.
3 Talking by late Mrs Mitsu Suzuki, wife of late Master Shunryu Suzuki.
4 Goethe, "Faust" "Overture to Heaven" Es irrt der Mensch so lang er strebt.
5 Associate Professor, Aichi Gakuin University. The sources given by Sugawara-sensei are as follows. "Ryakufusatsu first appeared in the Shingi in "Shoki"(Shojurin-Shinanki of Daijo-ji), then Sogi(Sodo Shingi of Master Men-zan), then Shokiyoku(Eihei-Sho-Shingi-yoku of Master Kosen Mujaku)"Tojo Gyoji Kihan
(Texte)
Tout d'abord, j'aimerais faire savoir que je ne souhaite pas imposer mes vues personnelles à ceux qui écoutent mes conférences. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter personnellement. Même si je ne réponds pas immédiatement, je vous promets de le faire.
Cette fois, je voudrais parler de ce que zazen signifie pour moi. Le chapitre Le point de zazen dans le Shōbōgenzō commence ainsi : " Pratiquer le zen, (jap. sanzen) est zazen ". Cela peut être compris comme, "pratiquer le zen, c'est simplement s'asseoir".
Le maître zen Hōzumi Genshō1 m'a dit que dans l'école Rinzai, chercher le zen (sanzen) signifie faire dokusan ou nisshitsu (les deux signifient/ la réponse du disciple à la question du maître zen dans sa chambre privée). Cela montre qu'il semble y avoir une manière différente de comprendre zazen dans l'école Rinzai et Sōtō.
Dans le chapitre Prendre le Préceptes du Shōbōgenzō, il est écrit : " Les directives pour les monastères zen " :
(...) dans la pratique du zen et la poursuite de la voie, l'observance des préceptes est une condition préalable. Si vous ne vous abstenez pas de commettre des erreurs et si vous n'évitez pas d'entreprendre de mauvaises actions, comment pouvez-vous devenir un bouddha, devenir un patriarche ?" (Traduit par Takahashi Kazuaki).
Selon Yoshifumi Yuki (1944 -), le spécialiste japonais du bouddhisme, les préceptes - du point de vue du Soutra du filet de Brahma - "sont nés de l'équilibre méditatif du Bouddha Vairocana qui pénètre tout l'univers". 2 Logiquement, devenir un avec les préceptes signifie devenir un avec l'équilibre méditatif du Bouddha Vairocana. En d'autres mots, on peut dire que les préceptes sont le fondement du zazen.
On dit que le maître zen Taisen Deshimaru a toujours mis en garde contre le fait de considérer le monachisme comme une profession. Il y a de nombreuses façons d'interpréter ces mots mais, à mon avis, le maître zen Deshimaru nous a exhorté à pratiquer un zazen sincère. Je crois que c'est la même raison pour laquelle de nombreux enseignants mettent l'accent sur le zazen comme étant la pratique du rien à atteindre et du rien à gagner.
Dire que l'on veut acquérir quelque pouvoir surnaturel à travers zazen est une mauvaise attitude. Le maître zen Shunryū Suzuki, l'un des pionniers du bouddhisme zen Sōtō aux États-Unis, disait souvent : " Rien de bon ne viendra de zazen. 3 " Cette déclaration peut elle aussi être interprétée de diverses manières, mais en insistant sur ce point, il a peut-être voulu aider ceux qui comprenaient mal la pratique de zazen.
Zazen est l'endroit où notre foi nous conduit. Tout le monde peut faire zazen, quelles que soient ses opinions, mais je crois que si vous voulez approfondir votre pratique de zazen, vous devez recevoir les préceptes. L'une des raisons fondamentales de cela est qu'il est très important de pratiquer zazen en étant soutenu par le vœu.
Si, en zazen, nous sommes unis à l'illumination du Bouddha, à ce moment-là, personne n'a besoin de s'interroger sur ses mauvaises actions dans le passé. La seule chose qui compte est de savoir si l'on est assis sincèrement à ce moment précis ou non.
Cependant, je pense que nous ne devrions pas considérer à tort le zen seulement comme quelque chose que nous faisons, aussi sérieux que cela puisse être. Même un voleur ou un pickpocket, lorsqu'il commet un crime, prend tellement au sérieux ce qu’il fait, qu’il ne fait qu'un avec l'action et que c'est comme si son "moi" disparaissait. Mais est-ce un acte admirable ? Je ne le pense pas. Au contraire, c'est un acte criminel. Parce qu’aussi bien les bonnes que les mauvaises choses peuvent se ressembler lorsqu'il s'agit de la façon dont elles sont réalisées, je veux souligner l'importance du zazen soutenu par le vœu. C'est ce qui fait toute la différence.
De plus, il est faux de dire qu'à force de pratiquer zazen, on ne fait plus d'erreurs. Si vous arrêt de pratiquer zazen, tant que vous vous efforcez d'accomplir quelque chose et que vous chérissez les mauvaises pensées, vous continuerez à faire des erreurs et à être perdu dans l'illusion. 4 Par conséquent, il est important d'empêcher ces efforts intéressés et ces mauvaises pensées de se manifester et, dès qu'ils apparaissent, il faut se repentir. À ce moment-là, Upavasatha, ou un rituel Upavasatha abrégé, peut être utile. La dernière fois, j'ai mentionné que les personnes qui peuvent demeurer et pratiquer dans les centres zen et les temples sont privilégiées car elles peuvent prendre part à des cérémonies de repentance qui y sont menées.
Selon Kenshū Sugawara 5, l'Upavasatha abrégé a été créé au début de la période Edō par les maîtres zen Gesshū Sōkō et Manzan Dōhaku du temple Daijōji. Le fondement de leurs efforts était l'espoir que chaque apprenti puisse pratiquer ce rituel même seul ou en petit nombre.
Je souhaite sincèrement que maintenant, par notre propre pratique individuelle, nous les remercions de leur gentillesse.
Pour résumer, il est important de maintenir sa pratique de zazen et de ne pas la pervertir. C'est la raison pour laquelle notre zazen doit être basé sur les préceptes. On ne doit pas pratiquer zazen dans le but de tromper les autres. En insistant sur ce point, je voudrais terminer mon exposé.
Merci beaucoup pour votre aimable attention.
1 École Rinzai, SHIKE à Tekishinjuku, et Kyoto International Zendo.
2 Yoshifumi Yuki, "A History of Japanese Buddhist Thought", World Scripture Publishing Society, 1979.
3 Propos tenus par feu Mme Mitsu Suzuki, épouse de feu Maître Shunryu Suzuki.
4 Goethe, "Faust", "Ouverture du ciel", Es irrt der Mensch so lang er strebt.
5 Professeur associé, Université Aichi Gakuin. Les sources données par Sugawara-sensei sont les suivantes. "Ryakufusatsu est apparu pour la première fois dans le Shingi dans "Shoki" (Shojurin-Shinanki de Daijo-ji), puis Sogi (Sodo Shingi de Maître Menzan), puis Shokiyoku (Eihei-Sho-Shingi-yoku de Maître Kosen Mujaku).
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第2回目のお話です。
私は、私のお話を視聴してくださっている方々に、私の見解を押しつけようとしているわけではありません。私のお話の展開に疑問のある方は、遠慮なく、お問い合わせいただければと思います。時間はかかるかもしれませんが、可能な範囲でお答えできればと願っております。
さて、今回は「私にとって坐禅とは何か」というお話をしたいと思います。
正法眼蔵『坐禅儀』は「參禪は坐禪なり」というお示しから始まります。「参禅」とは禅に参じることですから、「禅に参じるということは坐禅をするということです」と理解できます。
宝積玄承老師1から伺ったことですが、臨済宗では参禅は、独参、あるいは入室ですから、曹洞宗とは坐禅のとらえ方が異なる側面もあるかと感じています。
『正法眼蔵・受戒』の巻では「禪苑清規に云く(略)參禪問道は戒律爲先なり。既に過を離れ非を防ぐに非ずは、何を以てか成佛作祖せん」と記されています。
戒律というのは、『梵網経』にのっとれば、「宇宙に遍満する盧舎那仏の禅定から生まれてきたもの」2と由木義文先生は解釈されています。したがって。戒律と一つになるということは、盧舎那仏の禅定と一つになるということだと私は受け止めています。
つまり、戒は坐禅の土台となるということができると思います。
故弟子丸泰仙老師は「職能者としての僧侶になるな」と常々語っておられたそうです。解釈にはいろいろあるかと思いますが、私はこのお諭しを、純粋に坐禅をするためのお諭しとして受け止めております。多くの指導者において、無所得無所悟の坐禅が強調されるのも同じ趣旨からのことと解釈しております。
坐禅を通じて何か特別な力を身につけたい、とかいうことは邪道になります。アメリカで曹洞禅を広められた故鈴木俊龍老師は「坐禅をしても何にもならない」3と言い続けておられました。このご発言に関しても、さまざまな解釈が可能ですが、坐禅を誤解する人を減らしたいという側面があったかもしれません。
坐禅は私たちにとって信仰の行きつくところです。誰でも、どんな考え方を持っていても坐禅はできますが、坐禅を深めようとする場合、受戒が必要になると私は考えています。そう考える根底の一つに、誓願に支えられた坐禅の大切さがあると思います。
坐禅がお釈迦様のお悟りと一つになる坐禅であるとするならば、その瞬間、過去を問われることもありません。今、純粋に坐っているかどうか、ということだけが大事になります。
しかし、何かを一生懸命することと禅を混同してもならないとも思います。泥棒だって、スリだって犯行に及ぶ瞬間は「我」が消えているほど本気で事に当たっていると推測されます。けれども、それは称賛されることでしょうか?そうではないと思います。むしろ、非常に悪いことです。良いことも悪いことも一生懸命やるという次元においては同じかもしれませんので、誓願に支えられた坐禅ということを強調したいのです。
また、坐禅を実践していたら、人間、間違えることがなくなるかというと、そうでもありません。坐禅から離れれば、人間は野心、あるいは邪念を持って努力する限り、間違える、あるいは迷うものです。4だから野心や邪念が出てこないようにすることが大切ですし、また、それらが生まれてきても、布薩、あるいは略布薩が用意されています。修行道場に安居できる人は幸せだと前回も言いましたが、それは布薩、略布薩できる環境にとどまることができるという意味でもあります。
菅原研州先生 のご教示5によれば、略布薩は「江戸時代に入り、大乗寺の月舟宗胡禅師・卍山道白禅師によって、少ない人数、最低1人でも実践できるように」との願いに基づいて作られたものだそうです。先学の法乳の慈恩に報いることができればと深く願う次第です。
結語として、悪いことのできなくなる坐禅が大切にされなければならない。それが受戒にのっとった坐禅である。人を偽る坐禅になってはいけない、ということを申し添え、私のお話の締めくくりといたします。
ご清聴どうもありがとうございました。
1 臨済宗、的真塾・京都国際禅堂師家。
2 由木義文著『日本仏教思想史』世界聖典刊行協会、1979年、参照。
3 鈴木俊隆老師の奥様、故鈴木ミツ夫人のご教示。
4 ゲーテ『ファースト』「天上の序曲」Es irrt der Mensch so lang er strebt.
5 愛知学院大学准教授。菅原先生からいただいた典拠は以下の通り。「略布薩の始めて清規に顕れたるは椙記(=大乘寺の『椙樹林指南記』のこと)を第一とす。次に僧規(=面山禅師の『僧堂清規』)、次に小規翼(=黄泉無著禅師の『永平小清規翼』)なり」(『洞上行持軌範』巻上・34丁裏、カナをかなにする)